Rester prêt avec le glucagon nasal
On sait que la prise en charge du diabète de type 2 est principalement axée sur l’hyperglycémie, mais un changement s’opère dans la communauté des personnes touchées par cette maladie : on parle davantage des expériences d’hypoglycémie. Des personnes atteintes de diabète de type 2, comme Mark Hanlon, qui a reçu son diagnostic en 2009, racontent leur histoire pour sensibiliser la population à l’hypoglycémie et expliquer pourquoi il est important que les personnes atteintes de diabète de type 2, en particulier celles qui prennent de l’insuline, soient prêtes à faire face à une urgence.
« L’hypoglycémie change votre quotidien. Si j’ai un épisode d’hypoglycémie au travail, je suis inconfortable et en sueur, mais surtout, ça me fatigue et je deviens épuisé », a expliqué Mark Hanlon, qui vit à Toronto.
L’hypoglycémie peut survenir à tout moment. Mais pour les personnes atteintes de diabète de type 2, elle peut avoir des conséquences importantes si elle n’est pas traitée. Bien que les bonbons et les jus soient traditionnellement utilisés pour traiter l’hypoglycémie, il existe un nouveau traitement d’urgence appelé Baqsimi. Ce produit de glucagon en vaporisateur nasal est utilisé pour traiter les épisodes d’hypoglycémie sévère lorsque les patients ne sont pas en mesure de boire ou de manger quelque chose ou lorsqu’elles ont besoin de l’aide d’une autre personne. Il s’agit d’une version plus conviviale des trousses de glucagon, qui exigent l’utilisation d’une seringue en cas d’urgence liée à une baisse du taux de sucre dans le sang.
Les personnes atteintes de diabète de type 2 qui prennent de l’insuline présentent un risque plus élevé d’hypoglycémie que celles qui n’en prennent pas. Si vous commencez à prendre de l’insuline, il est important de demander à votre médecin comment traiter un épisode d’hypoglycémie au cas où il se produirait. Mark, qui a commencé à prendre de l’insuline basale (à action prolongée) et, plus tard, de l’insuline en bolus (prandiale), n’a jamais eu ces discussions avec son médecin.
« Tout le monde, de mon médecin à mon endocrinologue, dirait que je suis bien informé, a déclaré Mark. Cependant, l’hypoglycémie n’a pas été abordée. Je crois qu’on s’attend à ce que les adultes atteints de diabète en sachent suffisamment ou à ce qu’ils puissent résoudre ces problèmes par eux-mêmes. »
Par exemple, Mark a reçu l’instruction de prendre quatre unités d’insuline en bolus avant de manger, ainsi que des directives sur la quantité d’insuline supplémentaire à prendre si sa glycémie dépassait un certain seuil avant les repas. On ne lui a toutefois pas expliqué comment ajuster la quantité d’insuline pour certains types de repas selon le nombre de glucides, ce qui a entraîné un épisode d’hypoglycémie modérée au travail.
« J’ai mangé une salade verte avec une vinaigrette balsamique et du poulet grillé, un repas très faible en glucides, a indiqué Mark. Je prenais encore les quatre unités d’insuline, et j’ai commencé à ressentir les symptômes de l’hypoglycémie pour la première fois quelques heures plus tard. »
Les symptômes de l’hypoglycémie peuvent se manifester par des sueurs, des tremblements, une faim excessive, de l’anxiété et plus encore. Mark se souvient des symptômes qu’il a ressentis et note les différences entre la façon dont les personnes atteintes de diabète de type 1 et de type 2 sont informées du traitement des épisodes d’hypoglycémie et du risque potentiel associé à la prise en charge du diabète avec l’insuline.
« Personnellement, quand je suis en situation d’hypoglycémie, je commence à transpirer, a affirmé Mark. Je porte un costume deux pièces, et je me souviens que je transpirais à grosses gouttes à travers mes vêtements lorsque ma glycémie chutait. Je ne savais même pas quoi faire à l’époque. »
Mark reconnaît qu’il existe d’excellentes ressources pour les personnes atteintes de diabète de type 2, mais explique qu’elles privilégient l’approche que la plupart des gens connaissent déjà, c’est-à-dire un accent sur la perte de poids, l’exercice physique et une saine alimentation. Selon lui, il manque encore de l’information sur la question de l’hypoglycémie.
« Je plaisante souvent avec un ami qui est atteint de diabète de type 1 depuis son enfance et qui a grandi en sachant comment traiter l’hypoglycémie, mais ces nuances et ce manque d’information existent réellement. Si vous êtes un adulte et que vous recevez un diagnostic de diabète de type 1 ou de type 2, vous n’avez pas beaucoup d’aide. Je pense que c’est là qu’il manque de l’information. »
Rester prêt avec Baqsimi
« L’an dernier, pendant la pandémie de COVID-19, j’ai accidentellement pris 24 unités d’insuline à action rapide au coucher plutôt que mon insuline à action prolongée, a déclaré Mark. J’ai raconté à mon fils aîné ce qui s’était passé et lui ai dit que Baqsimi était sur la table de chevet à côté de moi. Nous avons tout de même appelé l’hôpital, et le personnel m’a conseillé de venir pour me surveiller. Mais comme nous étions au pic de la pandémie, je n’étais pas à l’aise d’y aller. Je me suis senti plus en sécurité parce que je n’ai pas à m’administrer Baqsimi moi-même. C’est un médicament qu’un aidant peut facilement me donner – mes enfants peuvent être mes aidants maintenant. C’est mieux que d’utiliser une seringue ou une aiguille pour administrer du glucagon. Ça change vraiment la donne pour la prise en charge du diabète. »
Mark mentionne également qu’il utilise un système de surveillance de la glycémie en continu (SGC) pour suivre l’évolution de sa glycémie, ce qui lui permet de prendre rapidement des mesures correctives et d’apprendre comment l’insuline influe sur sa glycémie selon les types de repas.
Il recommande aux personnes qui sont atteintes de diabète de type 2 et qui ont de la difficulté à prendre en charge leur maladie et leur hypoglycémie de continuer à suivre l’incidence du dosage d’insuline sur leur glycémie et d’élaborer une stratégie qui fonctionne pour elles avec leur équipe de soins de santé. Il souligne également qu’il s’agit d’un processus d’apprentissage et qu’il est normal de faire des erreurs.
« Surveillez vos repas, vos doses [d’insuline] et votre glycémie, et collaborez avec votre médecin pour comprendre ce qui se passe, a conseillé Mark. Cela vous aidera à connaître la fréquence de vos épisodes d’hypoglycémie. Demandez clairement à votre professionnel de la santé ce que vous devez savoir ou faire en cas de baisse de votre glycémie. Il peut arriver que vous preniez accidentellement trop d’insuline ou que, pour des raisons indépendantes de votre volonté, votre repas n’arrive pas à temps après une dose. Ces choses-là arrivent, mais il suffit de savoir comment y faire face. »
Pour en savoir plus sur Mark, consultez son site Web, Making You Think, et sa page Instagram, @Chronically.Motivated.
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Hypoglycemia Awareness and Type 2 Diabetes
Ce contenu a été élaboré avec l’aide de Baqsimi, un partenaire fondateur de Beyond Type 2.