Cinq façons de surmonter l’anxiété liée à la mesure de la glycémie


 2023-08-22

Nous l’avons tous déjà entendu auparavant : il est important de mesurer notre glycémie pour prendre en charge le diabète de type 2. C’est logique, n’est-ce pas? Nous devons connaître notre glycémie afin d’apporter les ajustements nécessaires à notre alimentation, de modifier nos habitudes d’activité physique et de déterminer tout autre facteur de stress ayant une influence sur notre glycémie. De plus, les recherches indiquent que l’autosurveillance de la glycémie améliore la maîtrise de la glycémie, en particulier chez les personnes atteintes de diabète de type 2 qui ne sont pas traitées par l’insuline. Cette meilleure maîtrise de la glycémie réduit le risque de complications liées au diabète. Après tout, vous pouvez obtenir une mesure sur votre glucomètre en quelques minutes seulement. 

En sachant cela…

Pourquoi ressent-on de l’anxiété face à la mesure de la glycémie?

Nous avons décidé de poser la question aux personnes les mieux placées pour y répondre : les personnes atteintes de diabète de type 2. Dans un article sur l’anxiété et le stress associés aux analyses sanguines sur la page Facebook et Instagram de Beyond Type 2, les membres de notre communauté ont donné un certain nombre de raisons pour lesquelles ils sont anxieux à l’idée de vérifier leur glycémie. Un membre a dit que « son anxiété était à son apogée au moment d’appuyer sur le bouton de la lancette ». La peur des lancettes, pouvant être associée à une phobie des aiguilles, la douleur associée au test et la peur des prélèvements de sang sont associées à une diminution de la maîtrise glycémique, surtout chez les patients qui prennent de l’insuline et qui doivent régulièrement vérifier leur glycémie. 

Une autre personne a dit qu’elle hésitait à mesurer sa glycémie lorsqu’elle savait qu’elle avait consommé quelque chose qui ferait augmenter ses résultats. Parfois, le simple fait de connaître le résultat potentiel du glucomètre peut causer du stress et de l’anxiété, a commenté un autre abonné de Beyond Type 2. William Polonsky, Ph. D., EAD, a écrit un jour que la surveillance de la glycémie rappelle que le diabète est toujours présent, ce qui est stressant. 

L’anxiété ne vient pas toujours de la peur des aiguilles ou des inquiétudes relatives aux résultats affichés par le glucomètre. Les répercussions financières jouent également un rôle. Les bandelettes réactives et les lancettes coûtent cher. Si vous devez ou voulez vérifier fréquemment votre glycémie, vous pouvez être freiné(e) par le fait de devoir vous réapprovisionner en lancettes et en bandelettes. 

Le diabète peut être imprévisible. Parfois, nous pouvons faire de notre mieux pour nous en tenir à une routine et le diabète « fait encore ce qu’il veut ». Un lecteur a écrit : « Je peux faire exactement la même chose tous les jours et obtenir une mesure différente. Mais en même temps, je sais que je prends soin de moi en faisant la vérification. » 

Et nos proches? Bien qu’ils souhaitent ce qui est le mieux pour nous, ils peuvent rendre la situation inconfortable s’ils jettent un coup d’œil à nos résultats, posent des questions au sujet de nos soins en matière de diabète auxquelles nous préférerions ne pas répondre ou nous donnent des conseils non sollicités au sujet de notre mode de vie.

Cinq façons de surmonter l’anxiété liée à la mesure de la glycémie

Heureusement, vous pouvez surmonter votre anxiété en modifiant votre approche de la mesure de la glycémie et des résultats affichés par votre glucomètre. Voici cinq conseils à prendre en considération : 

Il ne s’agit que d’un chiffre

Sachez qu’il n’y pas de « bon » ou de « mauvais » résultat de glycémie. Nous savons que c’est difficile de se faire à cette idée. Les personnes atteintes de diabète sont souvent félicitées lorsque leurs résultats sont « bons » et réprimandées lorsqu’ils sont « mauvais ». Mais vos résultats ne sont que des chiffres, des données permettant de déterminer comment ajuster vos habitudes. Comme l’a dit une personne ayant écrit un commentaire sous l’une de nos publications sur les médias sociaux : « Je lui donne la place qu’elle mérite. Il s’agit d’un outil ayant pour simple objectif de me renseigner et d’orienter mon comportement. » 

Demandez de l’aide, mais fixez des limites 

Si vous avez de la difficulté à vérifier votre glycémie, demandez à un proche de vous aider. Par exemple, l’une de nos lectrices a surmonté son anxiété en demandant à un proche de pousser son doigt sur la lancette pour l’aider à s’habituer à effectuer la vérification elle-même. Cependant, lorsque vous demandez de l’aide, assurez-vous de dire à cette personne que c’est à vous de prendre en charge votre diabète, quel que soit le résultat affiché sur le glucomètre.

Envisagez d’utiliser un service de réapprovisionnement en produits nécessaires à la prise en charge du diabète

Ces services de réapprovisionnement peuvent vous aider à économiser de l’argent par rapport aux achats directs en pharmacie. Des entreprises comme Accu-Chek offrent des glucomètres et des bandelettes réactives que les clients peuvent acheter sous forme de lots et faire livrer chez eux chaque mois. 

Essayez un nouveau dispositif

Utilisez-vous les dispositifs de surveillance qui vous conviennent? William Polonsky recommande de changer de lancettes ou d’ajuster la profondeur de pénétration si vos doigts sont meurtris ou si les tests sont trop douloureux. 

Trouvez du soutien auprès de vos pairs

Vous pouvez trouver beaucoup de personnes atteintes de diabète en ligne et en personne dont l’expérience est semblable à la vôtre. Communiquez avec des personnes qui pourraient avoir des conseils pour réduire l’anxiété et le stress associés aux tests de glycémie. 

 

Written By T’ara Smith, MS, Éducation nutritionnelle, Posted , Updated 09/01/23

T’ara a reçu un diagnostic de diabète de type 2 en juillet 2017 à l’âge de 25 ans. Depuis son diagnostic, elle a principalement étudié et travaillé dans le domaine de la sensibilisation au diabète et elle vit pleinement sa vie. Elle est heureuse de s’être jointe à l’équipe Beyond Type 1 pour poursuivre son travail. Deux ans plus tard, T’ara a découvert qu’elle avait reçu un diagnostic erroné de diabète de type 2 et qu’elle était en fait atteinte d’un diabète auto-immun latent de l’adulte. En dehors du travail, T’ara aime aller au cinéma, promener son chien dans des parcs, écouter BTS et cuisiner d’excellents repas sains. T’ara est titulaire d’une maîtrise en éducation nutritionnelle de l’American University.