Édulcorants artificiels : quelle est la meilleure option?
Les édulcorants artificiels sont conçus pour les personnes qui veulent diminuer leur consommation de sucre ou trouver une solution de remplacement aux sucres raffinés ou naturels. Au Mexique, bien qu’il y ait un pourcentage élevé de personnes atteintes de divers types de diabète, la population en général adore les sucreries. Quoi de mieux que de pouvoir déguster des friandises qui conservent leur goût sucré, mais ne contiennent pas de véritable sucre? Les édulcorants artificiels permettent aux personnes atteintes de diabète de type 2 de s’adonner à leurs péchés mignons sans s’inquiéter des pics glycémiques.
Peu de calories et beaucoup de douceur
L’obésité et certaines maladies cardiaques, qui sont liées à l’apparition du diabète de type 2, sont directement corrélées avec la consommation de grandes quantités de sucre. L’utilisation d’édulcorants à teneur faible ou nulle en calories peut constituer une bonne option. Cependant, ces petits sachets ne conviennent pas à tout le monde. Les femmes enceintes ou qui allaitent, les enfants et les personnes sujettes aux migraines et aux crises d’épilepsie sont sensibles aux effets indésirables que les produits de ce type peuvent provoquer.
Différents édulcorants ont été approuvés
L’utilisation d’aspartame, de saccharine et de polyalcools a été approuvée par Santé Canada. Selon la réglementation canadienne, la feuille de stevia et ses extraits bruts sont considérés à titre d’ingrédients alimentaires plutôt que comme additifs alimentaires. C’est pourquoi l’examen et l’approbation préalables à leur utilisation dans les aliments ne constituent pas des exigences obligatoires.
Saccharine
- Découverte et utilisée pour la première fois en 1879, la saccharine entre dans la composition d’aliments et de boissons depuis plus d’un siècle.
- Son pouvoir sucrant est de 200 à 700 fois plus élevé que celui du sucre de table; elle ne contient pas de calories.
- Sa toxicité et la corrélation entre son utilisation et le cancer (notamment de la vessie), l’obésité et l’augmentation du poids corporel font polémiques.
Aspartame
- Son utilisation a été autorisée en 1981.
- Son pouvoir sucrant est environ 200 fois plus élevé que celui du sucre; elle contient des calories.
- On peut réduire son pouvoir sucrant dans les préparations qui demandent un long temps de cuisson.
- Les personnes présentant une phénylcétonurie, c’est-à-dire une incapacité à scinder l’acide aminé phénylalanine, ne peuvent pas consommer de produits contenant de l’aspartame. C’est pourquoi les étiquettes des boissons et des aliments contenant de l’aspartame doivent le mentionner.
Sucralose
- Également connu sous le nom de Splenda, on s’en sert généralement comme un édulcorant dans les boissons, les gommes à mâcher, les pâtisseries et les produits laitiers congelés.
- Son utilisation a été autorisée en 1998.
- Son pouvoir sucrant est environ 600 fois plus élevé que celui du sucre.
- Contrairement à d’autres produits de substitution, le sucralose reste stable à la chaleur et peut donc être utilisé dans la cuisson et la friture.
- Les auteurs d’une étude publiée en décembre 2016 ont mis en garde contre les effets du sucralose sur la fonction thyroïdienne, l’augmentation de l’appétit et la prise de poids. Cette étude a porté sur des rats.
- Il s’agit du seul édulcorant non calorique fabriqué à partir de sucre; il est considéré comme le seul succédané du sucre ne contenant aucune calorie.
Stevia et glycoside de stéviol (extrait de stevia purifié)
- Il s’agit d’un édulcorant naturel extrait des feuilles de Stevia rebaudiana bertoni.
- Son pouvoir sucrant est 200 à 400 fois plus élevé que celui du sucre.
- Les édulcorants à base de stévia sont sans danger. La dose maximale autorisée de stéviol est de 4 mg/kg de poids corporel.
- En général, le contenu des sachets de stévia est mélangé à un autre type d’édulcorant, principalement des polyalcools, qui peuvent provoquer des troubles gastro-intestinaux s’ils sont consommés en trop grande quantité.
Faites attention à la dose
Même si les scientifiques sont passablement divisés, il est important de promouvoir la consommation d’aliments naturels et de n’utiliser les édulcorants qu’en cas de nécessité et à la concentration la plus faible possible, qu’il s’agisse d’édulcorants naturels ou artificiels, caloriques ou non.
Il ne s’agit pas seulement de compter les calories, mais aussi de veiller à la qualité des aliments. Soyez un consommateur averti et prenez soin de lire les étiquettes; de nombreux produits présentent de manière inexacte la liste de leurs ingrédients et contiennent un supplément de sucre ou d’un mélange de deux substances ou plus.